« La fabrication additive consiste à reconstituer un objet 3D, intérieur comme extérieur, et de forme plus ou moins complexe, couche par couche, à partir d’un fichier numérique. Elle s’oppose aux procédés d’usinage classiques où il s’agit, à partir d’un bloc de matière brute, d’enlever de la substance jusqu’à obtenir le résultat voulu. C’est la fabrication dite soustractive.
Trois applications principales exploitent les possibilités de la fabrication additive : la réalisation de maquettes ou de prototypes, la production d’outillages (moules de fonderie par exemple) ou la fabrication directe d’objets. Désormais normalisés, sept procédés de base peuvent être mis en oeuvre, dont la projection de gouttes de matériau, la projection d’un liant sur de la poudre, la fusion de fil, ou encore l’assemblage de couches à partir de feuilles ou de plaques découpées en 3D, ce qu’on appelle stratoconception, le procédé français mis au point et développé par Claude Barlier, le créateur du CIRTÈS à Saint-Dié-des-Vosges. » Télécharger l’article